Dé à contes

« Le dé à contes »
Portraits en pieds et bouches d’histoires cousues au fil du temps
Amandine Galante, Olivier Thébault – Cie L’Orange Bleue.

Règle n°1 :
Prendre le dé apporté par les deux personnages, puis le jeter au sol.

Règle n°2 :
Regarder et annoncer le chiffre obtenu. Ce chiffre correspond à un conte ou à une version d’un conte.
Les contes proposés :
Le Petit Chaperon Rouge, Blanche Neige, Le Petit Poucet.
Pour chaque conte, il existe trois versions et deux bonus.

Règle n°7 :
Écouter et regarder, ou bien l’inverse, le conte ou la version du conte associé au chiffre obtenu par le jet de dé. À moins que ce ne soit un bonus. Puis relancer le dé.

Règle n°11 : (extrait)
Ici on ne peut pas se perdre.

Règle n°28 :
Un réveil est présent pour contrôler la durée du spectacle qui est de 1h30. Si tout n’a pu être joué (ce sera le cas : toutes les versions mises bout à bout durent plus d’1h30.) les spectateurs ont le droit de venir à plusieurs représentations pour tout voir.

Règle n°133 :
Vous êtes le maître du jeu. Nous de la situation.

Les loups mangent gloutonnement, pendant cela le miel se gâte.

Jean De La Fontaine.

De et avec Amandine GALANTE et Olivier THEBAULT
Et les regards précieux de Pierre DERENNE et Mathias CASARTELLI.


Un corps et une voix, interprétées par une mime et un comédien, incarnent des fables de Jean de La Fontaine ; des fables qui résonnent aujourd’hui sur notre quotidien et sur notre actualité ; des fables en prise avec le monde contemporain, quelques soient notre âge, notre origine et notre destination.
Le spectacle emporte celui et celle qui le regardent dans un univers tour à tour poétique, philosophique et drôle.


Par sa grâce et l’émotion que produisent ses mouvements, la mime invite le spectateur à lire les fables au-delà des mots et à laisser libre cours à son imagination.
Le récitant joue avec les textes de La Fontaine, et avec des sons qu’il fait jaillir d’un vinyle, d’une cassette audio ou d’un vieux mac book. Il fait circuler ces fables entre elles, les associent, les fait vibrer.


Dans cet univers du mouvement des corps et des mots, se dresse un échafaudage, tantôt élévateur du corps et de l’esprit, tantôt cadre restrictif.
Mais ce spectacle prend aussi sa dimension poétique dans les jeux d’ombres portées sur un fond blanc qui semblent parfois convoquer d’autres personnages.